Un petit voyage auprès de (1277) Dolores

Suite à une publication de mon ami Elie Astro concernant l’astéroïde (1277) Dolores, je décide de l’explorer au travers de ma propre incarnation.


Le nuage de sens d’Elie Astro : « (1277) Dolores : Douleur, lutte révolutionnaire, résister, passion pour une cause. […] par étymologie (1277) Dolores peut indiquer la maladie et l’agonie. Douleur, souffrance. On peut aussi associer le combat pour les droits notamment de la femme, la passion pour une cause, la capacité de résister. […] Elie Astro


Cet astéroïde a profondément résonné en moi, chaque mot semblait faire écho à mon existence…

Mon Soleil conjoint à (1277) Dolores en carré à Chiron, et depuis 20 ans, je vis avec une douleur chronique. Une souffrance qui, tantôt s’apaise, tantôt m’écrase.

Saturne en Gémeaux maison 12 Opposition Jupiter Neptune maison 6.

Aujourd’hui l’astéroïde (1277) Dolores est en transit à 10°14 du Lion.

À travers ces hauts et ces bas, j’ai trouvé la force de poser des mots sur mon état d’esprit.



« La douleur et le feu sous ma peau : une ode à l’optimisme et à la résilience.
Nous avons tous nos failles, des défauts de fabrications, des fragilités inscrites dans nos corps ou nos esprits. Certains naissent avec des cœurs délicats, d’autres avec des pensées tourmentées. Moi, c’est la douleur : ce terrain inflammatoire où mon corps est devenu un champ de bataille, une tempête sourde qui se déchaîne en silence, mais dont chaque onde m’habite.

À mes 33 ans, on a nommé cette lutte : Fibromyalgie. Mais ce diagnostic n’a jamais été une sentence. Dès lors, j’ai décidé que cette maladie ne définirait pas qui je suis. Ce corps, même en proie à la douleur, reste mien. Et si je dois avancer avec cette douleur, alors je le ferai debout, portée par une force qu’elle ne pourra jamais éteindre.

Certains jours, mon corps semble une forêt embrasée, chaque nerf consumé, chaque muscle tendu par une souffrance qui ne crie pas mais s’impose. D’autres jours, elle s’insinue, sournoise et constante, un murmure qui ne s’arrête jamais. Mais peu importe sa forme, elle est là, fidèle et obstinée, tentant de m’immobiliser.

Pourtant, je me tiens droite. Je refuse de me plier. L’optimisme est mon armure, la foi mon refuge. Chaque matin, je choisis de voir la lumière, d’espérer un jour meilleur, même si le chemin reste semé d’embûches.

Rester positive est un véritable acte de bravoure. Ce n’est pas ignorer la douleur, mais refuser de la laisser gouverner ma vie. J’ai appris à transformer mes larmes en force, mes fragilités en moteur. Je puise mon énergie dans les petites joies du quotidien, ces instants fugaces qui, même au cœur des ténèbres, illuminent l’âme.

Mon combat est invisible, mais bien réel. Et si ma douleur est un poids que personne ne peut voir, je ne veux pas qu’elle devienne mon identité. Ceux qui croisent mon chemin me voient forte, souriante, inébranlable. Ce qu’ils ignorent, c’est que cette force est le fruit d’une bataille quotidienne : chaque prière, chaque pensée d’amour, chaque souffle chargé d’espoir nourrit mon âme et me fait avancer.

Le chemin n’est pas sans embûches. Il y a des jours où je vacille, où le poids du feu qui brûle en moi semble insurmontable. Mais même dans ces instants de fragilité, je me rappelle que ma véritable force réside dans ma persévérance.

Dans cette foi inébranlable qu’au-delà de la douleur, il y a toujours quelque chose à apprendre, une raison de continuer.

Je crois que ce parcours, aussi ardu soit-il, a un sens. Peut-être est-ce pour inspirer d’autres à ne jamais céder. Peut-être pour prouver que, même dans l’obscurité, une lumière finit toujours par briller.

La fibromyalgie m’a enseigné une vérité essentielle : elle peut consumer mon corps, mais jamais mon âme. Mon optimisme est une flamme plus vive que la douleur. Tant que je choisirai de suivre cette lumière et de m’accrocher à ma foi, je sais que je resterai invincible.



Mon histoire n’est pas celle d’une maladie, mais d’une femme qui refuse de se laisser définir par elle. Une femme qui avance avec courage sur un chemin semé d’épreuves, toujours tournée vers l’horizon.



Si mon « défaut de fabrication » est ce terrain inflammatoire, alors qu’il en soit ainsi. Je le transforme en terre de résilience, un espace où la souffrance n’aura jamais le dernier mot.

Je suis forte. Je suis debout. Et pas à pas, je continue d’avancer, guidée par l’optimisme comme une étoile dans la nuit.



Allons explorer l’astéroïde (1277) Dolores

L’astéroïde (1277) Dolores a été découvert le 18 avril 1933 par l’astronome soviétique Grigory Neujmin à l’observatoire de Simeiz, en Crimée. Il a été nommé en hommage à Dolores Ibárruri, sous le nom de La Pasionaria (1895-1989), militante communiste espagnole, connue pour son fameux slogan No pasarán!. Il ne passerons pas !

Je pense également à Dolores O’Riordan chanteuse et leader du groupe irlandais « The Cranberries » qui eut une vie tragique, qui reflète très bien la douleur.

Le prénom espagnol Dolores tire ses racines du mot latin « dolor », qui signifie « douleur » ou « chagrin ».

Le nom fait référence à Nuestra Señora de los Dolores (ou La Virgen María de los Dolores), l’un des nombreux titres de Marie, Mère de Jésus , généralement traduit par Notre-Dame des Douleurs en anglais.

En référence aux 7 douleurs de Marie.

Je fais un lien à mon voyage à Lanzarote du mois dernier ou se situe « L’ermitage de la Vierge des Douleurs« (Nuestra Señora de Los Dolores) est une église située à Mancha Blanca, commune de Tinajo à Lanzarote dans les Îles Canaries.

Cet astéroïde accomplit sa révolution en 4,44 ans (1 621 jours).


En étudiant mon propre thème astral, (1277) Dolores m’amène à explorer les enseignements qu’il peut refléter sur ma santé et mes épreuves personnelles.

L’astéroïde (1277) Dolorès, symboliquement associé à la douleur me montre la manière dont je perçois la douleur (émotionnelle, physique ou spirituelle)

J’ai appris à écouter mon corps, qui me parle dès qu’un déséquilibre, surtout émotionnel ou psychologique s’installe.

Chaque leçon de Saturne ou de (1277) Dolores me guide vers une meilleure connaissance de moi-même.

(1277) Dolores : Douleur, chagrin, maux, avoir de la peine, vierge Marie, lutte contre l’extrême, dépassement de soi, immortalité spirituelle.


Le degré symbolique est à 1°58 Rétrograde du Scorpion.

Degré Volasfera : “Un grand promontoire sur lequel le soleil se lève.” Celui qui est grand et magnifique, imprégné de sentiments de magnanimité et de force tranquille. Ses opinions sont élevées, ses vues larges, et la stabilité de ses buts est à tous égards égale à sa force d’esprit. Il regarde vers l’avenir avec confiance, et ses espoirs ne seront pas déçus.
Degré de grandeur.

Degré  Sabian : “Une bouteille cassée et un parfum renversé.” Le fin parfum des bonnes actions tant il persiste dans la mémoire des hommes. Souvenir stimulant. Immortalité spirituelle.

Degré Kozminsky : “Deux hommes profondément absorbés par une partie d’échecs.” Dénote un excellent cerveau analytique, capable de concentration intense et continue. L’esprit est mercurien et pénétrant, maîtrisant les problèmes difficiles avec une relative facilité. Degré de compréhension.


En faisant une rétrospective à chaque crise douloureuse (1277) Dolores est active dans mon thème.

Et vous que vous raconte Dolores ?

A quel endroit se situe votre douleur ? A quel endroit de votre thème trouvez-vous la résistance et le dépassement de soi ?


Muriel Kennel AME®
Copyright© Reproduction du texte uniquement dans son intégralité

06.20.85.62.75


Liens et Références :

Vous pouvez commander le Tome  1 et 2 « Le langage de la microastrologie » par Élie Astro directement sur Rakuten.

Une initiation à la microastrologie avec Elie Astro 
Divagations Astéroïdiennes

Liste alphabétique des planètes nommées
http://www.minorplanetcenter.net/iau/lists/MPNames.html